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Une première révolution esthétique avait été déjà accomplie avec la version de 1968 qui possédait, faut-il le rappeller, des phares verticaux, un gros pare-chocs carré et volumineux répondant aux normes américaines et surtout une installation électrique qui passait en 12 volts.
1302: La Super Coccinelle
Référencé officiellement en 1970 sous l'appellation 1302, elle ne vit son accomplissement qu'au moins d'août de la même année avec l'adoption d'une nouvelle suspension signant l'abandon de la solution technique du Docteur Porsche : la suspension à barre de torsion. Le train avant est donc désormais de type Mac Pherson, solidaire de la carrosserie et non plus du châssis, adopté à la place des barres de torsion transversales et un nouveau capot plus large, donnant à la voiture un air souriant.
![[Historique] 1302-1303, la révolution technique 1302x](https://2img.net/r/ihimizer/img844/990/1302x.jpg)
La tenue de route est améliorée tandis que le volume du coffre est grandement augmenté. Cette volonté de moderniser une voiture hors du temps était inspirée par la nécessité de satisfaire une clientèle jeune, sensible au charme du modèle original sans renoncer au confort et au comportement routier d'une voiture moderne. Paradoxalement, la 1302, qui devait voir l'agonie du modèle, se révéla être un renouveau pour la Coccinellê même si, extérieurement, peu de détails distinguent une 1302 d'une 1200 de la même période. Présentée à une période ou Volkswagen se posait avec angoisse la question de la succession, elle permit à la marque de retrouver un second souffle pour préparer la venue de la moderne Golf (1974-1983), qui sera sa vraie remplacante. Nous l'avons vu, cette 1302 a abandonnée la suspension à barre de torsion et l'on se demande encore aujourd'hui si cela résultait d'une volontée d'améliorer le comportement routier de l'auto jugé atypique ou simplement pour agrandir le coffre et le rendre plus logeable (peut-être les deux raisons à la fois ?). Les modifications en matière de sécurité active apparaissaient également avec un déplacement du réservoir d'essence vers l'arrière ainsi que l'utilisation de la roue de secours posée à plat dans le fond du coffre et censée amortir les chocs tant frontaux que latéraux. De même est adopté un gros volant à quatre branches en mousse moins élégant mais plus sûr et plus moderne. Le montant central et les portières firent également l'objet d'études approfondies afin de les rendre moins vulnérables en cas de chocs latéraux. Autre amélioration notable, des ouïes sont aménagées derrière les custodes tandis que les sorties d'aération situées sous le pare-brise sont élargies. La Coccinelle connaissait en effet des problèmes d'aération de l'habitacle, dont les glaces étaient généralement envahies par la buée par temps de pluie ou de givre par temps froid...
A suivre.
1302: La Super Coccinelle
Référencé officiellement en 1970 sous l'appellation 1302, elle ne vit son accomplissement qu'au moins d'août de la même année avec l'adoption d'une nouvelle suspension signant l'abandon de la solution technique du Docteur Porsche : la suspension à barre de torsion. Le train avant est donc désormais de type Mac Pherson, solidaire de la carrosserie et non plus du châssis, adopté à la place des barres de torsion transversales et un nouveau capot plus large, donnant à la voiture un air souriant.
La tenue de route est améliorée tandis que le volume du coffre est grandement augmenté. Cette volonté de moderniser une voiture hors du temps était inspirée par la nécessité de satisfaire une clientèle jeune, sensible au charme du modèle original sans renoncer au confort et au comportement routier d'une voiture moderne. Paradoxalement, la 1302, qui devait voir l'agonie du modèle, se révéla être un renouveau pour la Coccinellê même si, extérieurement, peu de détails distinguent une 1302 d'une 1200 de la même période. Présentée à une période ou Volkswagen se posait avec angoisse la question de la succession, elle permit à la marque de retrouver un second souffle pour préparer la venue de la moderne Golf (1974-1983), qui sera sa vraie remplacante. Nous l'avons vu, cette 1302 a abandonnée la suspension à barre de torsion et l'on se demande encore aujourd'hui si cela résultait d'une volontée d'améliorer le comportement routier de l'auto jugé atypique ou simplement pour agrandir le coffre et le rendre plus logeable (peut-être les deux raisons à la fois ?). Les modifications en matière de sécurité active apparaissaient également avec un déplacement du réservoir d'essence vers l'arrière ainsi que l'utilisation de la roue de secours posée à plat dans le fond du coffre et censée amortir les chocs tant frontaux que latéraux. De même est adopté un gros volant à quatre branches en mousse moins élégant mais plus sûr et plus moderne. Le montant central et les portières firent également l'objet d'études approfondies afin de les rendre moins vulnérables en cas de chocs latéraux. Autre amélioration notable, des ouïes sont aménagées derrière les custodes tandis que les sorties d'aération situées sous le pare-brise sont élargies. La Coccinelle connaissait en effet des problèmes d'aération de l'habitacle, dont les glaces étaient généralement envahies par la buée par temps de pluie ou de givre par temps froid...
A suivre.
